L’Observatoire de la dynamique du littoral martiniquais (OLiMar) est un réseau qui réalise et diffuse des observations sur la dynamique littorale en Martinique. Initié par la DEAL et le BRGM, il a pour vocation de suivre la dynamique des plages et des environnements côtiers, depuis l’échelle événementielle jusqu’aux échelles pluriannuelles, dans le but de capitaliser l’information afin de mieux anticiper l’évolution du littoral martiniquais :
Parmi les outils proposés par Olimar, retrouvez l'évolution du littoral ces 70 dernières années pour de l'ensemble des plages et côtes de la Martinique :
Le projet ATOUMO, soutenu par la Fondation de France, a été mené d'avril 2013 à mars 2015. Il a été porté par le laboratoire Géomer (Université de Bretagne occidentale) en partenariat avec Irstea et LittOcean et en collaboration avec l’Agence des 50 pas géométriques et l’Observatoire de l’eau de Martinique. Le projet est donc révolu.
Le projet ATOUMO avait pour objectif d’étudier les dynamiques de gestion du littoral et de la mer en Martinique du début de notre ère jusqu’à nos jours afin de retracer les trajectoires de gouvernance passées et actuelles puis d'identifier des pistes pour la gouvernance future. Pour ce faire, le projet de recherche s’attachait, en mobilisant les données existantes et les savoirs d’acteurs, à analyser et comprendre les liens dynamiques entre l’évolution des éco-socio-systèmes littoraux et marins et les modalités de gouvernance mises en place en réponse à ces évolutions.
La frise chronologique interactive disponible ci-dessous a permis l'analyse des "trajectoire de gouvernance" du littoral et de la mer en Martinique. Elle met à disposition tout un ensemble de documents sur le littoral martiniquais du début de notre ère à nos jours :
Sur la base de l'état des lieux, à la fois passé et présent de l'éco-socio-système littoral et marin de Martinique, différents futurs possibles ont été pensés pour la gestion du littoral et de la mer en Martinique.
Le rapport de l'ensemble du projet est disponible en ligne :
Les Antilles abritent une biodiversité exceptionnelle et 70 % des espèces de la région n’existent nulle part ailleurs sur la planète. La riche biodiversité de la région antillaise s’explique par le caractère insulaire de ses territoires et par la forte influence de l’Amérique du Sud. Ces facteurs ont permis d’importants déplacements d’espèces et une spéciation accentuée au cours du temps. Le climat tropical et l’importante variété de milieux ont d’autant plus favorisé cette spéciation. On retrouve ainsi en Martinique une diversité d'écosystèmes marins qui hébergent de nombreuses espèces, indigènes, endémiques et/ou d'intérêt patrimonial fort.