Pour le cycle DCE 2016-2021, la Martinique compte 20 masses d'eau littorales : 19 masses d'eau côtières et 1 masse d'eau de transition (l'étang des Salines).
L'état environnemental se caractérise par un état écologique (éléments biologiques, physico-chimiques, polluants spécifiques, dont le chlordécone, et hydromorpholoqiques) et par un état chimique. Il est évalué grâce aux données des réseaux de surveillance ou par évaluation des pressions pour les masses d’eau non suivies.
Les 20 masses d'eau littorales suivies sont en bon état.
Consulter les rapports de l'état des lieux 2019 du district hydrographique de la Martinique :
L'Office de l'Eau de la Martinique est en charge du suivi environnemental des eaux littorales en Martinique.
Pour en savoir plus : le suivi des eaux littorales
Il existe différents types de suivi sur les eaux littorales :
Il concerne 31 stations réparties sur l'ensemble du territoire.
Les résultats du suivi réglementaire des eaux littorales sont publiés chaque année par l'ODE dans un rapport spécifique disponible ICI.
Vous pouvez consulter la localisation des différentes stations de suivi sur notre cartographie dynamique : https://cartes.observatoire-eau-martinique.fr/sig_eau_martinique/
Pour le cycle DCE 2016-2021, la Martinique compte 20 masses d'eau littorales : 19 masses d'eau côtières et 1 masse d'eau de transition (l'étang des Salines).
La Direction de la Mer Martinique a mis en place en septembre 2017 un Observatoire des activités maritimes de la Martinique, donnant accès aux données et informations disponibles sur les activités maritimes et littorales, le patrimoine culturel et sous-marin, l'évolution du trait de côte, les risques côtiers...
Cliquer sur l'image ci-dessous pour accéder à l'Observatoire des activités maritimes de la Direction de la Mer de la Martinique.
Vous trouverez également sur le site de la Direction de la Mer de nombreuses information informations sur :
En Martinique, afin d'assurer la protection des usagers des 59 sites de baignades en mer et des 3 sites de baignade en rivière recensés par les communes, un contrôle de la qualité des eaux de baignades est mis en place par l'Agence Régionale de Santé (ARS) au minimum une fois par mois.
Il existe en Martinique 3 cantonnements (aires marines délimitées) dans lesquels l’exercice de la pêche est interdite, à titre professionnelle ou de loisir (y compris la pêche sous marine) :
La capture des animaux marins et la récolte de tous les organismes marins vivants ou morts du règne animal et du règne végétal y est interdite sous toutes ses formes. Chaque cantonnement est mis en place pour une durée de 3 ans renouvelables.
Arrêté préfectoral n°99-1527 du 27/06/1999 portant interdiction de la pêche sur le cantonnement de l'Ilet à Ramier,
Arrêté préfectoral n°99-22 Bis du 08/01/1999 portant interdiction de la pêche sur le cantonnement de la Baie du trésor,
Arrêté préfectoral n°R02-2021-10-01-0004 du 01/10/2021 prolongeant l'interdiction de la pêche sur le cantonnement de Case-Pilote pour une durée de 2 ans du 1er octobre 2021 au 1 er octobre 2023.
Arrêté préfectoral n° 2012335-0003 du 30 novembre 2012 réglementant la pêche et la mise sur le marché des espèces de la faune marine dans certaines zones maritimes de la Martinique en lien avec les bassins versants contaminés par la chlordécone.
La pêche de toutes les espèces de la faune marine est interdite dans :
La pêche de toute langouste (blanche et brésilienne) est interdite dans :
La réserve est subdivisée en 5 secteurs :
Au sein des zones de réserve naturelle (ZRN1 et ZRN2) :
Au sein des zones de protection renforcée (ZPR1 et ZPR2) :
Au sein de la zone de pêche exclusive (située à l'intérieur de la ZPR2) :
Dans un périmètre de 100 mètres autour de chaque Ilet de la Réserve, la pêche de toute espèce de faune marine interdite.
Arrêté Préfectoral n°09-00872 du 19 mars 2009, portant modification d'un périmètre de protection autour de la Réserve Naturelle des Ilets de Sainte-Anne.
Sur la zone de baignade exclusive du sentier de "randonnée palmée" sous-marin du François, la pratique de la pêche sous toutes ses formes est interdite. Sont également interdits la circulation et le mouillage de tous navires, véhicules nautiques à moteur, et toutes activités sportives nautiques.
Arrêté Préfectoral n°R02-2021-05-04-00002 du 4 mai 2021, renouvelant la réglementation existante pour pérenniser le sentier sous-marin.
Arrêté Préfectoral n°2013107-0003 du 17 avril 2013, portant sur l'Autorisation d'Occupation Temporaire du Domaine Public Maritime sollicitée par le Carbet des Sciences pour l'implantation d'un sentier sous-marin pédagogique sur le territoire de la commune du François.
Le sentier sous-marin est une réalisation du Carbet des Sciences avec le soutien de la ville du François.
Plus d'information sur le site du Carbet des sciences : www.carbet-sciences.net
Sur les 2 zones d'activités sous-marines du Pothuau et du sentier sous-marin des Raisiniers, situées sur le littoral de la commune du Carbet, le mouillage forain et la pêche sont interdits.
Arrêté Préfectoral n°R02-2016-12-13-002 du 13 décembre 2016, réglementant la navigation ainsi que la pêche, les activités nautiques, les activités subaquatiques et la baignade le long du littoral de la commune du Carbet.
Est autorisée comme pêche maritime de loisir la pêche dont le produit est destiné à la consommation exclusive du pêcheur et de sa famille et ne peut être colporté, exposé la vente, vendu sous quelque forme que ce soit, ou acheté en connaissance de cause.
I- L'exercice de la pêche sous-marine est interdit aux personnes âgées de moins de seize ans.
II- L'usage, pour la pêche sous-marine de loisir, de tout équipement respiratoire, qu'il soit autonome ou non, permettant à une personne immergée de respirer sans revenir à la surface est interdit. La détention simultanée à bord d'un navire ou embarcation d'un équipement respiratoire ainsi défini et d'une foëne ou d'un appareil spécial pour la pêche sous-marine est interdite.
III- Il est interdit aux pêcheurs sous-marins :
IV- Toute personne pratiquant la pêche sous-marine de loisir doit signaler sa présence au moyen d'une bouée permettant de repérer sa position et dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé des pêches maritimes.
Arrêté du 08 avril 2019 portant réglementation de la pêche maritime de loisir en Martinique
Les spécimens des espèces pêchées ci-dessous doivent faire l'objet d'un marquage :
Ce marquage consiste en l'ablation de la partie inférieure de la nageoire caudale. Les spécimens des espèces pêchées par des plaisanciers embarqués ou des pêcheurs sous-marins pêchant à partir d'un navire sont marqués dès la mise à bord, sauf pour les spécimens qui sont conservés vivants à bord avant d'être relâchés. Le marquage s'effectue, dans tous les cas, avant le débarquement.
Pour les pêcheurs sous-marins pratiquant à partir du rivage, ce marquage doit intervenir dès qu'ils ont rejoint le rivage.
Pour les pêcheurs à la ligne pratiquant depuis le rivage, ce marquage doit intervenir dès la capture.
Tout manquement aux présentes dispositions, notamment en ce qui concerne le marquage, peut donner lieu, indépendamment des sanctions pénales susceptibles d'être prononcées, à l'application d'une sanction administrative.
Toutes les espèces de cétacés présentes dans les eaux françaises, et donc en Martinique, sont protégées. Il est interdit de leur porter atteinte de quelque manière que ce soit : leur mutilation, leur capture ou l’enlèvement intentionnels, leur naturalisation ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat sont interdites. Il est également interdit de poursuivre tout individu de la famille des dauphins et des marsouins.
Plus d'info sur le site internet du sanctuaire AGOA : www.sanctuaire-agoa.fr.
Toutes les espèces de tortues marines sont protégées en Martinique. Sont interdits dans le département de la Martinique et en tout temps la destruction ou l’enlèvement des oeufs et des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la naturalisation ou, qu’ils soient vivants ou morts, le transport, le colportage, l’utilisation, la mise en vente, la vente ou l’achat de spécimens des espèces de tortues marines suivantes :
Plus d'info sur le site internet du Réseau Tortues Marines Martinique : www.tortuesmarinesmartinique.org
La capture de toutes les espèces de coraux, qu’elle qu’en soit l’importance et quels que soient les moyens employés, est interdite dans les eaux territoriales et les eaux intérieures bordant les côtes de la Martinique, de la Guadeloupe et de Saint-Martin.
Plus d'info sur le site internet de la DEAL Martinique.
La pêche aux oursins blancs est strictement réservée aux pêcheurs professionnels munis d’une autorisation délivrée par la Direction des Affaires Maritimes.
Les conditions de pêche et de commercialisation des oursins blancs en Martinique sont fixées chaque année par arrêté préfectoral en fonction de la reconstitution des stocks, dans des zones délimitées et pour une durée déterminée.
Plus d'info sur le site internet de la Préfecture de la Martinique.
Les langoustes grainées (portant des œufs) ne peuvent être pêchées quelque soit leur espèce et taille.
Les langoustes brésiliennes » inférieures à 6 cm et les langoustes royales inférieures à 8 cm, mesurées de la pointe du rostre jusqu'au point médian de la bordure distale du céphalothorax, ne peuvent être pêchées ou mises en vente.
La pêche de loisir aux langoustes est interdite du 1er janvier au 30 septembre.
Ils bénéficient d’une mesure de protection fondée sur une taille minimale, associée à une restriction de capture visant la pêche de loisir :
La pêche de loisir aux lambis est interdite du 1er janvier au 30 juin.
La Réserve Naturelle Régionale marine du Prêcheur, dénommée Réserve marine Albert Falco a été créée par délibération du Conseil Régional le 22 octobre 2014. Elle s'étend sur une bande littorale de 500 mètres de large le long de la commune du Prêcheur (au Nord Ouest de la Martinique), depuis l'embouchure de la Rivière Trois Bras au Nord, à la Pointe Lamare au Sud. Elle englobe 2 sites d'exception, les îlets de la Perle et de la Citadelle.
La réserve est divisée en 5 secteurs :
La réglementation au sein de chaque zone est décrite dans la Délibération de la Région Martinique n°14-1624-1 du 22/10/2014 portant création et classement de la réserve naturelle marine du Prêcheur.
Les enjeux patrimoniaux identifiés selon les différents sites sont la présence du corail corne d’élan, des raies aigles, des espèces pélagiques tel que marlins, thazards, barracudas, carangues et d’espèces patrimoniales de poissons… Ce sont des zones majeures de ponte des tortues avec la présence des herbiers qui leur offre une aire de nourrissage. Ce sont également des zones d’alimentation prioritaire et de nidification pour l’avifaune (sterne bridée, noddi brun, phaéton à bec jaune…).
Créée le 23 octobre 2012, Agoa est une aire marine protégée (AMP) de statut international « zone spécialement protégée de la convention de Carthagène » qui couvre la totalité de la zone économique exclusive (ZEE) des Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy), soit 143 256 km2. Il s'agit de la deuxième aire marine protégée française en termes de superficie, juste derrière le Parc naturel de la mer de Corail, en Nouvelle-Calédonie (1,3 million de km²).
Gérée par l'Agence Française pour la Biodiversité (AFB), elle a pour objectif de garantir un bon état de conservation des mammifères marins en les protégeant, ainsi que leurs habitats, des impacts négatifs directs ou indirects, avérés ou potentiels, des activités humaines.
Pour aller plus loin : www.sanctuaire-agoa.fr
Le Parc Naturel Marin de Martinique a été créé par décret interministériel le 05 mai 2017.
Avec une superficie de 48 900 km², il couvre l’ensemble de la zone économique exclusive autour de la Martinique et devient le second plus grand parc naturel marin français après celui de Mayotte.
Dans une logique de préservation des biens culturels et patrimoniaux de la Martinique, la Ville de Saint-Pierre et l'État ont pris la décision de protéger les épaves reposant dans la baie de Saint-Pierre. La ville, accompagnée de l'État et du Conseil Régional a donc mis en place en 2012, la première zone d'interdiction de mouillage tout en offrant un mouillage organisé aux plongeurs.
SEMINAIRE MOUILLAGES MARINS: "Comment planifier et organiser les mouillages en Martinique"
L’Observatoire de la dynamique du Littoral Martiniquais (OLiMar) est un réseau qui réalise et diffuse des observations sur la dynamique littorale en Martinique. Il a pour vocation de suivre la dynamique des plages et des environnements côtiers depuis l’échelle évènementielle jusqu’aux échelles pluriannuelles avec un objectif commun : Capitaliser l’information pour mieux anticiper l’évolution du littoral Martiniquais.
Le projet ATOUMO a été financé par la Fondation de France (avril 2013 – mars 2015) et porté par le Laboratoire Géomer (Université de Bretagne Occidentale) en partenariat avec Irstea et LittOcean et en collaboration avec l’Agence des 50 pas géométriques et l’Observatoire de l’eau de la Martinique.
Il a pour objectif d’étudier les dynamiques de gestion du littoral et de la mer en Martinique depuis la période Céramique jusqu’à nos jours et de retracer les trajectoires de gouvernance passées, actuelles, et à identifier des pistes pour la gouvernance future. Pour ce faire, le projet de recherche s’attache, en mobilisant les données existantes et les savoirs d’acteurs, à analyser et comprendre les liens dynamiques entre l’évolution des éco-socio-systèmes littoraux et marins et les modalités de gouvernance mise en place en réponse ou non à ces évolutions.
Il s'agit de retracer les trajectoires de gouvernance passées et actuelles et par la suite imaginer les changements des éco-socio-systèmes à venir et les modes de gouvernance adaptatifs face à ces évolutions.
La frise chronologique interactive présentée ci-dessous fait partie de la première étape pour aider l'analyse des "trajectoire de gouvernance" du littoral et de la mer en Martinique. Elle met à disposition tout un ensemble de documents sur le littoral martiniquais du début de notre ère à nos jours.
Formation végétale capitale pour l'équilibre de l'écosystème marin littoral, le linéaire maritime de mangroves est estimé à plus de 40 km, dont 17 km dans la seule baie de Fort-de-France.
Plus d'information sur le site de l'ONF Martinique.
Les herbiers ou "prairies sous-marine" sont constitués de plantes à fleurs (appelées phanérogames marines) et non pas d'algues. L'herbe à tortue (Thalassia testudinum) et l'herbe à lamentin (Syringodium filiforme) sont les deux espèces les plus communes (sur six présentes dans la Caraïbe) en Martinique.
Ils se développent sur des fonds sableux, dans des zones calmes et dans les baies protégées. Ils couvrent ainsi environ 40 km², répartis entre les baies et les hauts fonds de la moitié Sud de la Martinique.
Les herbiers sont indispensables à la stabilisation des substrats meubles. La densité et la profondeur des racines retiennent les masses sableuses. La production primaire des 4000 ha de prairies immergées est considérable et favorise l'oxygénation de l'eau.
Les herbiers sont le lieu de reproduction et de développement de nombreuses espèces de poissons et d'invertébrés. Ils constituent une source de nourriture pour les tortues et oursins. Beaucoup d'autres espèces y vivent de façon permanente (holothuries, coraux, étoiles de mer...), notamment les lambis qui se nourrissent du film de microalgues qui recouvre les feuilles.
Plus d'information sur le site de l'Observatoire du Milieu Marin Martiniquais (OMMM).
Descendant jusqu'à 30 mètres de fond, le système récifal de la Martinique s'étend sur un linéaire de 70 km et couvre 200 km² le long des côtes.